3 sessions de 2h à 15 jours d’intervalle – 02.07 – 16.07 – 30.07.20 | 4.09 – 18.09 – 02.10  à Genève (Suisse)

Les ateliers de Co-ViDange ont pour but de permettre et faciliter l’expression, l’écoute, et la reconnaissance des ressentis du confinement pour soutenir l’élaboration de nouvelles pistes de travail. Ecouter pour remettre du mouvement en échangeant en petits groupes les vécus et les engagements durant la crise, en mêlant les niveaux hiérarchiques et les profils des collaborateurs.

Au sein des entreprises, cette situation crée des défis immenses pour les responsables d’équipe et les ressources humaines : comment anticiper quand les événements précèdent la raison ? Comment rassurer quand les risques sont inédits et les conséquences inconnues ? Comment rester unis lorsqu’une gestion différenciée doit être mise en œuvre ? Comment donner un cap quand notre société elle-même est à la croisée des chemins ?

À la veille d’une reprise aux contours mal définis, de nombreux risques humains post-con- finement doivent d’ores et déjà être anticipés dans les organisations, comme par exemple :

>  Gestion différenciée des collaborateurs selon leur profil de risque

>  Clivage exacerbé entre les optimistes agiles et les pessimistes conservateurs

>  Frustration, démotivation et lassitude des collaborateurs

>  Questionnements sur son utilité professionnelle et le sens de son travail

>  Angoisses liées à la perte de repères temporels, sociaux et économiques

À leur retour, les collaborateurs arriveront avec des attentes et des espoirs tels que :

>  Direction bienveillante et soutenante

>  Redistribution des responsabilités

>  Réaménagement des objectifs et allocation de ressources nouvelles

>  Partage des expériences et vécus singuliers

>  Reconnaissance et valorisation

>  Accompagnement de l’incertitude et de la volatilité

 

 

Il s’agit  d’une aventure initiatique, d’une histoire d’amour hors des normes habituelles comme je le suis dans mon métier de coach  créatif. Il se situe à la croisée des masculins et féminins parfois sacrés, parfois triviaux, et ce tout au long d’une grossesse vue de l’intérieur par un homme. J’ai imaginé ce double voyage du héros dans un environnement connu et inconnu de tous : l’intérieur d’un corps. Ici, sur fond d’aventures cinématographiques et paysages insolites, les amants deviennent des guides enchanteurs inspirés par des enseignants surprenants. Un vent d’optimisme dans une période agitée pour la relation humaine.

Et pour vous inspirer : 7 films de 2′ à 4′  » les 7 étapes d’une création »

https://www.youtube.com/watch?v=tfzavGkLOiw

La frontière entre psychothérapie et coaching me paraît dépendre de 3 critères fondamentaux:
La précision de la demande et les objectifs initiaux
La différence de posture
Les questions de cadre et de champ d’intervention

Lire l’article de la Revue SFG

Séminaire d’immersion en pleine nature de 6 jours en autarcie avec 24 h de solo dans la Drôme pour le 1er cercle de l’Université du Nous durant l’été 2019 pour :Définir les nouvelles valeurs, questionner les modes de gouvernance, réaffecter les responsabilités, célébrer les 10 ans d’existence et préparer l’évolution en archipel

Reconnaître l’apport de l’autre et que, sans sa présence et son humanité, rien n’est possible, c’est la base même d’une démarche d’interdisciplinarité. Par son étymologie, « l’in – ter » (« in = entre deux, ter = qui s’opposent ») vise « l’Être mieux ensemble ». Cela commence entre le consultant-formateur et ses interlocuteurs. B.Choi et A.Pak définissent l’interdisciplinarité comme une pratique permettant d’analyser et harmoniser les liens entre des disciplines diverses dans le but commun de résoudre des problématiques complexes. Dans l’expérience ici relatée, nous pourrions ajouter qu’elle est une « co-élaboration de pratiques et décisions sans cesse renouvelées au sein d’une équipe de professionnels ».

Pour répondre aux demandes de proximité terrain, de pragmatisme et de résultats vérifiables du Comité de gestion de l’Hôpital de Bellerive (Genève), j’ai proposé une démarche singulière de formation-action étalée de 2010 à 2012 pour 156 soignants et basée sur 3 principes fondamentaux :

  • Le temps consacré à l’accompagnement de chaque équipe dans leur colloque interdisciplinaire – CID (4 x1h30 sur 4 mois).
  • La pertinence des recommandations adressées spécifiquement à chaque unité médicale puisqu’elles étaient co-construites avec les participants.
  • Une réflexion collective sur la pratique et le sens de l’interdisciplinarité lors d’une journée de formation mélant tous les métiers.

Avant d’aborder les champs d’améliorations possibles, j’ai pu reconnaître ce qui fonctionnait bien au sein des CID : l’attention aux patients et proches, le respect de la parole et des engagements de chaque fonction, le traitement rapide de dossiers complexes, l’adaptation à des conditions de travail difficiles, la culture du partage d’informations, la place accordée à l’interdisciplinarité, condition nécessaire à la réussite du projet.

Moins de routine et plus de vitalité dans les processus de groupe

La démarche de formation action a initié un processus d’évolution de l’identité groupale, de la communication, sur les questions fonctionnelles et organisationnelles et a eu les résultats suivants :

  • Mettre du mouvement dans un processus de groupe
  • Développer synthèse et pertinence dans la communication au sein des réunions
  • Définir la nature et le type d’informations à échanger
  • Développer la compétence de « soignant du groupe »
  • Dépasser les représentations stéréotypées des métiers de chacun dans une démarche interdisciplinaire.

Enrichis par cette expérience, nous proposons de développer l’interdisciplinarité comme une transdisciplinarité, à savoir traversant les frontières entre les disciplines (dans l’ouverture et le respect). Et donc, comment mieux se compléter pour collaborer, plutôt que se distinguer pour se protéger. La diversité des fonctions permet dans la pratique de constater que chaque groupe professionnel exerce un pouvoir d’influence, de résistance, de décision à sa façon, mais que le pouvoir dont il dispose n’est jamais inéluctable et définitif. Le reconnaître est une condition de lucidité de l’action collective, comme l’indique l’universitaire Chantal Leclerc : « Plutôt que d’être occultée ou laissée au hasard, la question du pouvoir dans les groupes exige une grande attention ».

Favoriser l’expression des contre-pouvoirs pour plus de responsabilisation

Le CID peut également devenir alors le lieu de la mobilité du pouvoir dans l’unité, de l’expression encadrée et sécure des contre-pouvoirs dans une dimension constructive. Il s’agit là encore d’une respiration possible dans la dynamique du groupe. Quand l’échange et les relations interprofessionnelles bénéficient à une équipe, c’est l’ensemble de l’organisation qui va progressivement en récolter les fruits.

Toute unité médicale traverse à un moment ou un autre les traditionnels enjeux divergents, rapports de forces antagonistes suscités par des évènements contextuels qui la dépassent. Dans un contexte de changement permanent, souvent vécu comme subi dans le monde hospitalier, le CID reste à un niveau restreint, mais cohérent pour le soignant, un espace de ressourcement et de soutien par son caractère grégaire, porteur de sens pour son mieux être-au-travail.

De l’interdisciplinarité en milieu hospitalier au concept d’interprofessionalité dans les organisations, il n’y a qu’un pas. Former aux compétences relationnelles, non seulement les managers, mais aussi les participants, à avoir un rôle responsable et participatif, contribuera à la qualité et la pertinence des réunions de travail. Plus d’humanité dans les relations professionnelles, c’est plus de plaisir et donc d’efficacité à moyen terme.

Pour en savoir plus sur la méthodologie de la démarche et consulter l’article complet sur la revue des formateurs romands Agora en Avril 2014: www.arfor.ch

Afin d’aider chacun à mieux se connaître – les personnes et les équipes – le profil Swissnova permet d’analyser les traits de caractères principaux, les motivations, le type de leadership et les aptitudes de communication avec précision et finesse.
L’analyse d’un profil est toujours accompagnée d’une séance de débriefing de 1h30 à 2h00 et d’un rapport écrit de 34 pages.

Film de présentation de Swissnova